Les bienfaits du poisson

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On rapporte que le prophète ﷺ a dit: « On nous a permis deux morts et deux sangs, le poisson et la sauterelle, le foie et la rate. » Ibn AlQayim quant à lui dit qu’il existe plusieurs sortes de poissons, que le meilleur est celui qui a bon goût et une bonne odeur, de taille moyenne et a la peau fine, et dont la chaire n’est ni dure ni sèche. Il est aussi celui qui vit dans l’eau douce sur un fond de gravier, se nourrit de plantes et non d’ordures.

Le meilleur endroit pour le poisson est le cours de bonne eau conduisant à des lieux rocheux puis sableux, de même que les eaux courantes et douces qui ne sont pas souillées par les ordures ou la vase, agitées, ondulantes et exposées au soleil.

Le poisson de mer est bon, louable et doux s’il est frais, et est froid et humide. Il est dur à digérer et produit beaucoup de pituite. Par ailleurs, il produit une humeur louable, fertilise le corps, augmente les taux de spermatozoïdes, et améliore les humeurs chaudes.

Quant au poisson salé, il est meilleur est celui qui a été salé récemment, il est chaud et sec.

Plus on le conserve longtemps, plus sa chaleur et sa sécheresse augmentent.

L’anguille est très visqueuse et les juifs n’en mangeaient pas au temps d’Ibn AlQayim. Si on la mange fraîche, elle relâche le ventre, si on la sale et la laisse reposer longtemps, elle améliore la trachée-artère et la voix. Si on la broie pour en faire une application externe, elle sera une aide pour extraire le placenta et les excédents du fond du corps, car elle possède une activité attractive. Il dit aussi que l’eau salée de l’anguille convient à celui ayant une lésion intestinale.

Les acides gras contenus comme les Omega 3 sont une guérison pour la sciatique. La meilleure partie du poisson est celle qui est proche de sa queue, ce qui est frais et gras, que ce soit la chaire ou la graisse, et fertile au corps.

Jabir Ibn AbdAllah rapporte que le prophète les a avaient envoyé avec trois cents cavaliers et qu’ils étaient accompagnés de leur émir Abu Oubeyda Ibn Jarrah, et que lorsqu’ils furent arrivés au bord de la mer, affamés ils mangèrent les feuilles d’arbre tombées au sol. Soudain, la mer rejeta un poisson nommé « ambre », ils en mangèrent pendant quinze jours et utilisèrent sa graisse comme condiment, ce qui leur permirent de reprendre des forces.

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