Soulager les démangeaisons après la hijama

Soulager les démangeaisons après la hijama

Tout d’abord, si une personne se plaint de démangeaison après une hijama il faudra en connaître les causes.

Si cela est dû aux incisions, il suffira d’hydrater la peau. On pourra, pour cela mettre de la pommade ou du gel d’Aloe Vera par exemple ou de l’huile de nigelle. Le praticien peut aussi enduire les points d’huile de costus dès la fin de la séance, ce qui aide à la cicatrisation.

Si le praticien a utilisé de la Bétadine, il se peut aussi que la personne soit allergique à l’iode.

Dans ce cas, là encore l’huile de nigelle fera du bien.

Mais la plupart du temps, ces démangeaisons sont juste dues à la cicatrisation.

Soulager les démangeaisons après la hijama

Il est possible de ne pas sentir très bien après une Hijâma

Il est possible de ne pas sentir très bien après une Hijâma.


Celle-ci occasionne une baisse de la tension artérielle, ainsi qu’une baisse du taux de sucre dans le sang.


Et certaines personnes réagissent plus ou moins bien à ce phénomène.
De plus les produits laitiers consommés après la hijâma peuvent occasionner des nausées et vomissements.


L’envie de dormir est quelque chose de normal, car une hijâma cela fatigue et le corps sécrète certaines hormones au décours de la hijâma (endorphines, adénosine, enképhalines…) qui sont des hormones antidouleur et antistress.

Certaines personnes peuvent même connaître une période de fièvre.

Si ces effets persistent au-delà de 48h après la séance, consultez un médecin.

La quantité de sang extraite n’est en aucun cas un signe de hijâma profitable, “réussie” ou autre.


La quantité de sang variera d’une personne à l’autre et des fois, pour une même personne d’une séance à l’autre en fonction de :


-La période du mois lunaire (le sang est agité par l’activité lunaire et son influence est la plus forte entre le 16 et le 23 du mois lunaire avec 3 jours recommandés par le Prophète


-L’état de fatigue de la personne.


-Sa corpulence (présence ou pas de graisse entre la peau et les muscles).


-La température de la pièce où l’on pratique la hijâma.


-La peur.


-Le patient a-t-il bien respecté le temps où il ne doit pas manger avant la hijâma etc.

Soulager les démangeaisons après la hijama

Réutiliser les ventouses en plastique sur la même personne après les avoir nettoyées et désinfectées ?

Il ne faut surtout pas réutiliser les ventouses que l’on a déjà utilisées pour une hijama. En effet, les microbes et les virus ne peuvent être tués qu’avec l’aide d’un autoclave montant à plus de 600 degrés ce qui est impossible avec le plastique.

Par ailleurs, la hijama est une science divine et il y a une raison à cette thérapie conseillée par les anges. Quand on extrait du sang par le biais de cette thérapie nous ne sommes pas capables de voir à l’oeil nu les maladies qu’il contient et surtout les maladies dites « occultes »

c’est l’une des raisons pour lesquels il ne faut pas conserver le matériel utilisé pour le patient.

Soulager les démangeaisons après la hijama

Hijama : Comment a été établie la cartographie des points où l’on applique les ventouses ?

En premier lieu, il faut savoir que cette cartographie contient plus d’une centaine de points auxquels peuvent s’en ajouter d’autres en fonction par exemple des douleurs ou des troubles ressentis par le patient.

Cette carte a été élaborée en se basant sur deux théories : -une théorie circulatoire qui prend sa source dans la circulation veinolymphatique.

Un réseau très étendu, couvrant toutes le parties du corps et permettant de traiter la quasi-totalité de celui-ci.

-Une théorie neurologique se situant au niveau des métamères dorsaux et ventraux et qui sont des territoires d’innervation motrice ou sensitive dépendant du nerf rachidien.

Cette cartographie a aussi été établie en se basant sur les points qui sont cités dans la Sunnah, et qui avaient été déterminés en leur temps par l’empirisme (méthode qui prône la validation d’une théorie par la répétition de son application et la constatation de son efficience).

Il est important de souligner que bien que ces points aient été repris dans les cartographies de la médecine chinoise en prétendant qu’il s’agissait de trajets de méridien et de noeuds de Chî, cela n’est appuyé par aucune preuve scientifique.

Avant de continuer plus en avant mon exposé, je souhaiterais souligner un fait.

Bon nombre de praticiens vendent à leurs patients une Hijâma que l’on pourrait appeler « Hijâma Sunnah », et bon nombre de patients s’adressent à des praticiens en voulant se faire faire pratiquer une Hijâma pour suivre la Sunnah.

Il est donc bon de rappeler qu’il n’existe aucune trace dans les textes de « Hijâma Sunnah » et que d’ailleurs le grand savant, le Sheykh Al ‘Utheymîn (qu’Allah lui fasse miséricorde) dit dans son explication du Sahîh de l’Imam Al Boukharî : « Certes la Hijâma est un traitement, ce n’est pas une Sunnah ».

D’autres savants ont expliqué cette parole en disant que :

La Hijâma en elle-même n’est pas une Sunnah, mais vouloir se traiter par le biais de celle-ci comme l’a fait le Prophète (Prières et Salut d’Allah sur lui) c’est cela le suivi de la Sunnah.

De plus certaines personnes parlent de « Points Sunnah », et là encore, cela n’existe pas.

Il y a des points qui sont cités dans la Sunnah, mais lorsqu’on lit les ahadîth, on se rend compte que le Prophète (Prières et Salut d’Allah sur lui), s’est fait appliquer les ventouses à ces endroits-là, car il s’agissait de points ayant une incidence sur un mal particulier dont il souffrait à ce moment précis.

Donc s’il avait eu recours à la Hijâma pour d’autres troubles, on aurait trouvé d’autres points cités dans les traditions prophétiques.

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Hijama : Existe-t-il des points, ou doit-on traiter le patient selon son/ses organe(s) touché(s) sans avoir recours aux points ?

Avant toute chose,il faut savoir que dans la terminologie de la Hijâma, le terme « point » désigne simplement l’endroit du corps où l’on va placer la ventouse.

La personne demande en fait, je pense, « comment détermine-t-on à quel endroit on va placer les ventouses ? ».

Pour répondre à cette partie de la question, il faut dans un premier temps bien définir le principe de fonctionnement de la Hijâma.

Lorsque l’on place une ventouse sur la peau et que l’on cause à l’intérieur de celle-ci une dépression (un vide d’air), cela a pour effet d’attirer sous la peau un certain nombre d’éléments sanguin (globules rouges, globules blancs et plaquettes) malades, vieux, morts et/ou en stagnation dans les tissus, cela attire aussi sous la peau certains déchets (acides lactiques, créatinine, etc.), des éléments pouvant être en excès dans le sang et pouvant être source de maladies, etc.

Au bout de quelques minutes, on va retirer cette ventouse, nettoyer la peau de la zone avec un antiseptique (Bétadine, Biseptine ou autre) et à l’aide d’une lame de bistouri stérile, on va faire de petites incisions superficielles sur la peau, puis on va replacer la ventouse et recauser une dépression à l’intérieur de celle-ci. Des éléments sanguins vont alors sortir. Ce « sang » ne contiendra pas les mêmes propriétés que le sang veineux, car beaucoup moins fluide, beaucoup plus chargé en éléments nuisibles pour le corps, et surtout bien différents dans sa composition.

Le corps réagira également à cette manipulation en régulant certaines normes physiologiques (glycémie, taux de lipides, de fer dans le sang, etc.)

(Pour plus de détails, je vous invite à vous reporter à l’étude faîte par l’équipe du Docteur Nabîl Ash-Sharîf)

Hormis cette action épurative, la Hijâma va avoir bien d’autres effets.

Quel que soit l’endroit où l’on va poser la ventouse, la Hijâma va avoir une action de stimulation au niveau des circulations sanguines et lymphatiques.

Elle va aussi avoir une action antalgique et analgésique avec la sécrétion d’hormones au niveau local comme au niveau du système nerveux central (theorie du « Gate Control of pain »). Il va aussi y avoir sécrétion de certains neurotransmetteurs (Monoxyde d’Azote notamment).

Ensuite, en plaçant les ventouses à des endroits bien précis de l’anatomie, on va pouvoir obtenir un effet plus particulier.

Par exemple, stimuler ou réguler l’activité d’un ou de plusieurs organes.

En les plaçant sur d’autres parties du corps, on pourra aussi stimuler ou réguler les métabolismes hormonaux de l’organisme, où stimuler et réguler le système immunitaire, etc.

Des études ont aussi mis en avant le fait que la Hijâma pouvait avoir une incidence sur certains troubles psychologiques, des atteintes virales ou bactériennes, ainsi que sur un nombre très important de pathologies.

Bref, en maîtrisant bien la Hijâma, un praticien peut intervenir sur un très grand nombre de maladies.

Soulager les démangeaisons après la hijama

La formation Hijama

Aujourd’hui un grand nombre de formations autour de la Hijâma sont proposées.

La qualité et la rigueur de l’enseignement peuvent varier énormément d’une formation à une autre.

Certaines débouchent sur un certificat d’aptitude, d’autres sur une simple attestation de formation.

Il est très important avant de s’engager dans une formation de s’arrêter sur plusieurs choses : -quel organisme la propose ?

Cet organisme et ses membres sont-ils reconnus dans le domaine de la Hijâma ?

Sont-ils aptes à choisir le bon formateur ?

Qui est le formateur ?

Est-il légitime pour former les gens ?

Quelles sont ses références et quel est son parcours ?

Possède-t-il une méthodologie (religieuse et médicale) correcte ?

-Quel est le programme de formation et combien de temps dure celle-ci ?

-Quels sont les objectifs de la formation ?

Certains forment des techniciens (des personnes ayant une bonne technique et un geste sûr en se basant sur un certain nombre de démarches de soin préétablies) alors que d’autres forment des praticiens (techniciens ayant en plus suffisamment de connaissances des principes de la Hijâma pour élaborer eux-mêmes une démarche de soin adaptée à la pathologie et à l’état du patient).

-Sur quels fondements se base le formateur en matière de pratique ?

Est-ce le Coran et la Sunnah avec la compréhension des Salaf as Salîh et des théories scientifiques et médicales établies ou alors sur des superstitions et des croyances contraires à l’Islam (Médecine traditionnelle Chinoise, Chî, énergie, méridiens, etc…) ?

S’il s’agit du premier cas, c’est bon !

Si vous avez affaire à la seconde proposition… éloignez-vous-en !

-Ensuite il faut savoir de quel type sera le suivi post-formation.

Y aura-t-il des groupes de discussion ?

Le formateur sera-t-il joignable dans le futur pour répondre aux questions ?

Etc.

Ce sont toutes ces questions auxquelles il faut répondre avant de s’engager dans une formation.

Et pour finir, il faut aussi s’interroger soi-même sur son intention.

Pourquoi souhaite-t-on pratiquer la Hijâma ?

Est-on réellement prêt à assumer les responsabilités qui incombent au praticien ?

Car la Hijâma est un acte médical et une science à part entière. Le patient est un dépôt devant Allah et sur chaque acte nous serons interrogés.

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