Remèdes pour le mal occulte

Remèdes pour le mal occulte

Pour guérir un mal occulte on va utiliser plusieurs moyens spirituels et matériels comme les a cités l’imam Ibn Alqayim.

Sur le plan spirituel on utiliser la roqya, qu’on peut faire nous-même, avec des invocations et des évocations.

Sur le plan matériel, l’eau de zam-zam, de préférence coranisée sera très bénéfique, que ce soit en externe ou en interne. Les huiles coranisées également pour faire des massages, notamment sur les parties touchées, comme pour la maladie de Verneuil par exemple. Mais encore, « les sept remèdes prophétiques » ont su faire leur preuve dans le cadre de traitement de sorcellerie mangée notamment. En effet, des personnes les ayant consommés ont pu guérir et voir leurs angoisses, problèmes psychologiques et même des dépressions disparaître, en associant les prières de nuit, les aumônes et les invocations.

Le coran est une guérison

Le coran est une guérison

Le coran est une guérison et cela est confirmé par notre seigneur dans son livre, pour quiconque en fait un remède. En effet, celui qui n’a pas la conviction que le coran est une guérison et doute de ce remède, oui qui le sait mais n’en fait pas un remède, il n’aura aucun impact. Le coran doit être utilisé comme tout autre médicament ; et on constate cela lors de la roqya quand il nous est demandé de réciter sept fois la fatiha ou trois fois les sourates protectrices.

La colère : 7 conseils du prophète

La colère : 7 conseils du prophète

Allah aime le bon comportement et notamment celui qui maîtrise sa colère ; Il a dit à ce propos dans le Noble Coran « qui dominent leur rage et pardonnent à autrui – car Allah aime les bienfaisants. »

La colère est bonne si c’est pour défendre La vérité, mais même dans ce cadre autorisé, il y a des règles à respecter. La colère fasse à une transgression ne dois pas amener à transgresser les limites.

Quelques conseils liés à la colère :

se maîtriser. D’après Abû Hurayra – رضي الله عنه -, un homme dit au Prophète ﷺ : « Fais-moi une recommandation : Ne te mets pas en colère, répondit le Prophète ﷺ. » L’homme répéta plusieurs fois la même demande et à chaque fois il lui disait : « Ne te mets pas en colère. » C’est une règle ici qui est très importante en psychologie, et d’ailleurs ce compagnon, après réflexion, a constaté que la colère était une source de mal.

« Éteindre la colère avec de l’eau. » En effet, on conseillera de boire de l’eau ou de faire ses ablutions, car lors de la colère le rythme cardiaque s’accélère, et l’eau permettra d’apaiser et de faire retomber la chaleur corporelle afin d’avoir les idées plus claires. Ce point est important puisque sous le coup de la colère nombreux sont ceux qui divorcent, insultent et ceci même avec les personnes qu’ils aiment.

« Demander la protection divine contre satan. » Effectivement, le prophète a conseillé à un homme en colère de dire « je cherche refuge auprès d’Allah contre Satan le maudit. »

« Maitriser ses paroles. » Le Prophète ﷺ a dit « Quand l’un de vous se trouve en colère qu’il se taise. »
L’isolement, la réflexion afin de se rapprocher d’Allah nous évitera de prononcer des injures. La recommandation de se taire est primordiale puisque la colère peut nous faire dire des choses que l’on regrettera par la suite. A cela s’ajoute le fait de changer de pièce, de lire le coran et de se reposer.

« Maitriser ses gestes » : Le Prophète ﷺ a recommandé à la personne en colère de s’asseoir ou même de se coucher. Cela évite de faire de grands gestes et d’être violent.

De plus on pourra faire usage de sédatifs naturels comme les tisanes de passiflore, de mélisse ou de valériane.

Le fait de prendre un sédatif permettra de favoriser l’effet de la dopamine et également de l’ocytocine ce qui permettra de se calmer.

« Penser au mérite au mérite de maîtriser sa colère. » Le Prophète ﷺ a dit : « Ne te mets pas en colère, tu iras au paradis. »

Mais encore, voici une très belle recommandation du Prophète ﷺ : « Le fort n’est pas celui qui bat l’adversaire mais plutôt celui qui s’avère capable de se maitriser et de maitriser sa colère. »

✔️ Article vérifié par notre Dr Abou Ibrahim

Les sourates importantes pour la roqya

Les sourates importantes pour la roqya

La sourate qu’on utilise pour la roqya de manière générale est sourate « al -baqarah », elle est exceptionnelle, fait partir la déprime ou fuir les was-was ; certains versets notamment comme « ayat al-kursi » ou les derniers versets de la sourate sont d’autant plus utilisés pour la roqya.

Les trois dernières sourates du coran également, « an-nass », « al-falaq » et « al-ikhlas », ou encore sourate « al-fatiha ».

Il est important de préciser que l’on devra s’efforcer de chercher la compréhension de ces sourates.

Les bienfaits de la sourate al-fatiha

Les bienfaits de la sourate al-fatiha

Ibn Al Qayim dit au sujet de la sourate al-fatiha qu’elle est une complète « roqya ». Tout musulman la possède dans sa lecture, ce qui nous donne la facilité de la lire, et c’est pour cela aussi que le Seigneur l’a choisie pour être une sourate complète de roqya.

On la nomme « alfatiha » (l’ouverture), « oummou l-kitab (la matrice du livre), « ach-chifa » (la guérison), « alkafya » (la suffisante), « assalat » (la prière) et d’autres noms encore lui sont attribués.

De plus, Ibn Al Qayim nous dit que « la mère du coran », « les sept versets répétés », « la guérison parfaite », « le remède utile », « la parfaite roqya », est la clé de la richesse et du succès, celle qui préserve la force, dissipe l’angoisse, les soucis, la peur et la tristesse, pour celui qui en connait la valeur, lui applique son droit, l’applique correctement sur sa maladie, sait comment se traiter avec elle, connaît les secret de ce pourquoi elle est ainsi.

Par ailleurs, de nombreux récits nous relatent que des compagnons ont utilisé al-fatiha comme remède ; en effet lorsqu’un compagnon remarqua cela il la récita sur lui alors qu’il fut piqué par un scorpion, puis fut guéri. Il fut ensuite interrogé par le prophète qui lui demanda comment savait-il que al-fatiha était une roqya. Ibn Al Qayim dit à ce propos que certains sont aidés par le succès, et sont assistés par la lumière de la clairvoyance, jusqu’à parvenir aux secrets de cette sourate, de ce qu’elle comprend comme unicité.

Mais encore, lorsqu’on médite sur les sept versets de al-fatiha on voit vraiment qu’elle résume tout le Coran. Ibn Al Qayim dit qu’elle comprend l’unicité, la connaissance de l’Essence, ses Noms et Attributs, ses Actes, l’affirmation de la législation, du destin, de la résurrection, la spécification de la divinité, de la seigneurie et de la divinité, la perfection de la confiance, et de l’attribution à Celui qui possède toute chose. On la récite à chaque fois afin de s’accrocher à notre seigneur et lui demander ce dont on a besoin. Cette sourate est fabuleuse : elle contient à la fois la demande d’aide (al-isti’ana) et la demande de protection (al-isti’adha). Ensuite, Ibn Al Qayim explique que lui-même l’a utilisée à plusieurs reprises et notamment en voyage afin d’obtenir la guérison.

Il est fortement conseillé de méditer sur cette sourate, verset par verset.

Elle débute par « al-basmallah », et le prophète nous a recommandé de dire « al-basmalah » avant de se nourrir, de se vêtir ou de se dévêtir.

« Ar’rahmân ar’rahîm », le miséricordieux, le tout miséricordieux, cela démontre qu’avant la justice, la puissance et la domination, le rapport du Créateur avec sa création est basé sur la miséricorde.

« Le seigneur des mondes » :  cela démontre que tout lui appartient, il est « le souverain au jour de la résurrection ».

« C’est toi que nous adorons » : ici intervient la roqya, ce qu’est l’adoration, la soumission, la crainte, l’amour et le fait de se tourner en exclusivité vers notre Seigneur. Et bien sûr, de par Sa clémence et Sa grâce il va nous répondre.

« Guide-nous vers le chemin droit » : il s’agit d’un chemin droit et clair, dans lequel on ne rencontre aucune déviation ; un chemin vaste et large et non étroit.

« La voie de ceux qui ont été comblés de bienfaits » : la voie des pieux prédécesseurs.

« Non des égarés » : comme les juifs et les chrétiens.

La médecine prophétique n’est pas contre la médecine moderne

La médecine prophétique n’est pas contre la médecine moderne

Certaines personnes prétendent que la médecine prophétique est contre la médecine moderne, qu’elle bannit tout ce qui est chirurgie ou encore l’utilisation des médicaments : ceci est une grave erreur.

En effet, notre imam ibn Al Qayim s’appuyait lui aussi sur les dire des médecins de son temps, et a même cité leur théorie appelée « la théorie des humeurs ». En aucun cas la médecine prophétique est contre la médecine moderne, et le prophète lui-même avait son propre médecin qui était perse.

Le plus important, lors de la maladie, sera de rechercher le remède parmi ceux qu’Allah a créé, et la médecine moderne en fait partie intégrante. Toutefois, on se doit de chercher le traitement qui nuira le moins à notre corps. Par ailleurs, même les médecins modernes sont attachés à la médecine des plantes ou de la diététique, ils ne sont pas contre celles-ci.

En outre, comment peut-on bannir une chose qui vient de notre héritage ? En effet, la chirurgie prend racine chez la médecine de l’Andalousie et de Bagdad. Cependant, chacun est libre de choisir le traitement qui lui convient. La médecine moderne a beaucoup apporté, et notamment dans le domaine de la bactériologie ou de l’anatomie du corps humain. Allah ne nous dit-il pas « Demandez aux gens de science si vous ne savez pas ». ? En effet, les savants ont dit à propos de ce verset que les médecins en faisaient partie.

En outre, la médecine prophétique prend d’abord ses sources dans le coran et la sunna, puis chez nos savants et chez nos médecins musulmans. L’islam nous pousse à consulter un médecin en cas de besoin, à l’image du prophète. En aucun cas l’islam proscrit la médecine moderne et les causes pour se soigner, et la chirurgie en fait partie, puisqu’elle a elle aussi été crée par Allah afin de permettre à l’homme de se soigner.

L’essentiel dans la recherche de remèdes et de traitements est qu’ils soient licites. La médecine prophétique ne va pas à l’encontre de la médecine moderne, et elle encourage même le progrès puisqu’Allah l’a autorisé ; et le prophète dit au sujet de la maladie et des remèdes : «  Allâh n’a pas fait descendre une maladie, sans avoir descendu en même temps son remède » Hadîth authentique (Sahîh) – Authentifié par Cheikh al Albânî dans «as-Silsila as-Sahîha – n°451». De plus, le propre médecin du prophète, AlHarith Ibn Kalada a exercé au Yémen, et au sein d’une académie perse.

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